lundi 8 octobre 2012

Jeunes sans formation : un écart homme-femmes peu lié aux taux moyen des pays ?



source des données :
Indicateurs "Europe 2020"
eurostat
© Union européenne, 1995-2012



Comme annoncé vendredi, on va continuer de regarder ce jeu de données : il s'agit toujours des 18-24 ans ayant quitté prématurément le système éducatif, dont on considère le taux par pays de l'Union Européenne, d'une part le taux global et d'autre part le taux des hommes et celui des femmes (toujours par pays de l'UE).

On faisait vendredi l'observation suivante : "comme l'ordre des pays n'est pas vraiment le même que mardi, on en déduit que l'écart hommes-femmes sur ce taux n'est apparemment pas corrélé au taux global."

Je précisais "pas vraiment" et "apparemment" non seulement parce que le graphe de vendredi ne permettait pas d'être catégorique sur ce point, mais aussi voire surtout parce que, à bien y regarder, on pouvait y deviner malgré tout un lien entre l'écart en question et le taux de chaque pays.

Pour autant, le graphe d'aujourd'hui n'est pas franchement plus net sur la question. Tout au plus peut-on y déceler un signe que "si, peut-être, le taux de sortie prématurée des hommes est sensiblement plus élevé que celui des femmes dans les états où ce taux est élevé (tous sexes confondus)".

C'est ce que peut aider à voir la diagonale en pointillé mauve : la bulle en haut à droite représente les données de Malte, les deux suivants représentant respectivement l'Espagne et le Portugal. Ces pays connaissent les taux globaux les plus élevés d'Europe et c'est aussi là qu'on constate les plus grands écarts entre le taux "hommes" et le taux "femmes" - concrètement, ces points sont les plus éloignés de la diagonale.

Cela étant, je ne trouve pas cette représentation satisfaisante. Voyons-en une autre, demain.