jeudi 20 décembre 2012

Negative split : les premiers ne seraient-ils pas les meilleurs ?


source des données :
20km de Paris



Ce qu'on appelle "negative split" en compétition de course à pied, c'est une chose très simple : c'est le fait de courir la seconde moitié d'une course plus vite que la première. C'est une chose assez valorisée, c'est un élément de performance en soi - mais je ne vais pas m'y attarder ici, ce n'est pas l'objet de ce blog.

Regardons d'abord l'histogramme orange : pour chaque décile, on compare la vitesse moyenne des coureurs sur la première moitié de course et leur vitese moyenne sur la seconde. Aucun décile ne réalise globalement de negative split - même si les 2e et 3e déciles en sont très proches (ça ne se voit pas sur la graphe mais il y a une différence à la deuxième décimale et c'est la première moitié de course qui est la plus rapide). Sur les déciles suivants, l'écart demeure très réduit. En revanche, il est sensible sur les deux derniers déciles.

La courbe rouge, dont les valeurs se lisent sur l'axe de droite, correspond à la proportion de coureurs du décile ayant réalisé un negative split. Cette courbe montre une chose plus surprenante : si le deuxième décile et les suivants présentent des relations homogènes avec l'histogramme dont on parlait à l'instant, le cas du premier décile est surprenant. A peine plus d'un coureur sur trois parmis les 2085 premiers (grosso modo ceux arrivés avant 1h30, on l'a vu hier) a réalisé une seconde moitié de course plus rapide que la première.

On creusera ça demain...