vendredi 27 juillet 2012


source des données :
Indicateurs "Europe 2020"
eurostat
© Union européenne, 1995-2012



Le même graphe qu'hier mais on ne garde que les courbes concernant la France et ses quatre principaux voisins : ce groupe de cinq pays correspond aussi, comme on l'a vu mardi, aux cinq plus gros consommateurs d'énergie primaire ! (Pour mémoire, ces cinq-là pèsent presque deux tiers de la consommation européenne.)

Et la moyenne européenne, pour comparaison.

Le verdict sur la performance allemande est imparable.
Seul le Royaume-Uni a frôlé un retour au nieau de 1990 : c'était un score de 100,1 en 2009. Les pays latins ne sont pas de très bons élèves...

jeudi 26 juillet 2012

La consommation d'énergie primaire en Europe a évolué de manière très disparate selon les pays, depuis 20 ans.

source des données :
Indicateurs "Europe 2020"
eurostat
© Union européenne, 1995-2012



Pourquoi le graphe d'hier n'était-il pas très parlant ? Parce qu'il montrait un grand lot de données en gommant les inflexions de petits ensembles. Exemple concret : les variations de la consommation de Malte ou de Chypre ne pouvaient pas de toute manière pas être sensibles dès lors qu'on les représentait à la même échelle que celles de l'Allemagne.

Solution : la base 100 !

En voici un premier "jet" : les 27 pays, plus la moyenne européenne. Bon, c'est sans doute très joli mais ce n'est pas facilement lisible dans le détail.

Que peut-on néanmoins y lire ? Pas mal de choses, en fin de compte...

- L'essentiel des variations de cette consommation, à la hausse ou à la baisse, s'est joué au début des années 90. Ensuite, du milieu de la décennie 1990 jusqu'à aujourd'hui, l'évolution est beaucoup plus stable.
- Il n'y a aucun pays qui soit franchement tantôt en-dessous de sa base de 1990, tantôt au-dessus. De fait, il n'y en a même que quelques uns qu'on voit franchir la ligne "100", dans un sens ou dans l'autre.
- Quatre pays se détachent clairement en haut du peloton. Il s'agit des suivants : Espagne, Portugal, Irlande, Malte.
- Trois pays se détachent clairement du lot par le bas : il s'agit des trois pays baltes : Estonie, Lettonie, LItuanie.

mercredi 25 juillet 2012


source des données :
Indicateurs "Europe 2020"
eurostat
© Union européenne, 1995-2012



Encore la même donnée qu'hier, croisée selon les deux points de vue de lundi et mardi : on regarde l'évolution dans le temps depuis 1990, et la répartition par pays. Et, comme hier, en regroupant les 18 pays les moins consommateurs.

Notons que la crête supérieur de cette ensemble d'aires suit le parcours dessiné par les histogrammes dans le graphe de lundi !

Ce que montre notamment ce graphe, c'est que le choc de la crise économique de 2008-2009 ne touche que très peu l'Allemagne.

Cela dit, ce graphe ne montre pas grand chose d'autre, n'est-ce pas ?

mardi 24 juillet 2012

Allemagne, France, Roytaume-Uni, Italie : quatre pays qui pèsent plus de la moitié de la consommation d'énergie primaire en Europe.


source des données :
Indicateurs "Europe 2020"
eurostat
© Union européenne, 1995-2012



La même donnée qu'hier, mais uniquement sur 2010, et on regarde la répartition par pays de l'Union Européenne.

Releveons que les 18 pays (18 étant les deux tiers de 27...) les moins consommateurs d'énergie primaire consomment moins que l'Allemagne toute seule. Évidemment, on compte ici des pays, sans tenir compte de la population ni de n'importe quelle autre statistique. (Ce qu'on fera tantôt...)

On avait fait ce même type de graphe en anneau le 11 juin, à propos de l'effort de Recherche&Développement. C'est un classique, qui donne une répartition de base. On verra plus tard avec quoi croiser cela !

lundi 23 juillet 2012

La consommation d'énergie primaire en Europe : la crise comme moteur de l'atteinte d'un objectif ambitieux ?


source des données :
Indicateurs "Europe 2020"
eurostat
© Union européenne, 1995-2012



On reste sur les données d'Eurostat qui concernent le troisième des grands objectifs "EUROPE 2020" : celui qui porte sur des ambitions écologiques.

Au cours des trois semaines écoulées, on a vu :
- son premier volet ("réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20% par rapport à 1990"),
- puis son deuxième volet ("accroissement de la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d'énergie pour atteindre 20%").

On aborde maintenant son troisième et dernier volet : "20% d'accroissement dans l'efficacité énergétique".

Pour parler d'efficacité énergétique, commençons par observer la consommation d'énergie primaire, c'est à dire la consommation d'énergie à l'exclusion "de tout usage non-énergétique des produits énergétiques (par exemple le gaz naturel utilisé non pas pour la combustion mais pour la production de produits chimiques)" (définition Eurostat).

Cette consommation est ici présentée pour l'ensemble de l'Union Européenne, année par année, en millions de tonnes d'équivalent pétrole (TEP).

Tout comme le précédent volet, on devrait en faire assez vite le tour car les données disponibles sur le sujet ne sont pas très nombreuses. Et puis, autre raison : c'est bientôt les vacances !